Monde ouvert
« [Les entreprises] ont besoin de nos écoles. Elles y trouvent les ressources techniques, économiques et intellectuelles nécessaires à leurs stratégies et à leurs organisations. Je pense en particulier au gisement de recherche et d'innovation que constitue l'ensemble des laboratoires des écoles. L'entreprise est appelée à devenir plus encore une partie prenante. [.] Il existe des solutions pour que les entreprises soient de réels partenaires, pour que nous soyons "gagnant - gagnant".»¹
« C'est la mondialisation qui marque la vie de ces formations, parce qu'elles sont en concurrence vers l'amont -recrutement des candidats-, vers l'aval -débouchés professionnels-, et également en direction du corps professoral de haut niveau, notamment à travers l'effort de recherche qu'elles sont capables d'impulser, et clef de voûte de ce système, c'est d'ailleurs parfois un peu contestable du point de vue des entreprises, l'effort de publication qu'elles sont capables d'initier.»²
La stratégie de l'Ensam doit intégrer sereinement ces dimensions internationales d'une part, entrepreneuriales d'autre part. La mondialisation est avancée parmi les entreprises et bon nombre de structures d'enseignement supérieur étrangères ont acquis une visibilité internationale. Les Françaises, peu. Dans le classement certes critiquable dit de "Shanghai", le premier EESR français est 65 e (Paris VI).
Le développement accéléré des synergies avec l'entreprise et dans le contexte international fournira des occasions de créer de l'activité et des échanges. C'est une priorité absolue pour l'Ensam.
De plus, chaque système éducatif à l'étranger est source d'interpellation, par exemple :
La Suède, qui préside le réseau ENQHEI (European Network for Quality of Higher Education for Industry), présente un système éducatif où l'entreprise forme réellement le troisième pilier de l'édifice : formation et transmission de la culture, recherche, relation avec l'entreprise.
La Finlande est le seul pays qui forme des ingénieurs dans le respect de la parité homme - femme. La Corée du Sud présente le plus fort taux d'ingénieur formé par habitant.
Le lien naturel de la recherche vers l'innovation et les apprentissages, de l'école vers l'entreprise et ses savoir-faire esquisse le cheminement des savoirs, de leur création à leur transmission.
1 Pierre Bourrier, président de l'Association des anciens élèves de l'École nationale des Ponts et Chaussées.
2 Frédéric Lemoine, Senior Advisor, Mc Kinsey.
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