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Les formes organisationnelles

La "LOLF" (Loi Organique du 1 er août 2001 relative aux Lois de Finances) est mise en œuvre par la DES à titre expérimental depuis le 1 er janvier 2005 dans quatre établissements du supérieur et le réseau des œuvres universitaires et scolaires.
Cette radicale évolution de la transparence de gestion mettra les établissements en position d'être plus facilement comparables, avec l'existence d'indicateurs proches voire communs, intensifiant encore la concurrence naturelle entre eux.

 

Partenariats industriels

« Nos Grandes Écoles sont des mondes fermés. Nous avons tout juste un petit quart d'élèves non français, [j'ai découvert] la méconnaissance profonde qu'avaient les entreprises du monde de l'enseignement, et que le monde de l'enseignement avait des entreprises. »¹

Et cet état de fait est d'autant plus regrettable que les échanges avec l'entreprise sont profitables pour tous. En effet, l'entreprise, en recourant aux services de l'École, s'assure de rester en contact, dans le domaine choisi, avec le meilleur niveau de "l'état de l'art". Le laboratoire de l'École représente par ailleurs un point d'entrée vers toutes les autres compétences de l'École et de son réseau. Les bénéfices pour l'enseignant-chercheur tiennent au fait qu'il garde pied avec le milieu économique, condition indispensable à la valorisation permanente de sa compétence. L'élève-ingénieur, appelé à transférer son activité estudiantine vers l'entreprise, est le grand gagnant de la meilleure ouverture de l'École sur le monde économique.

Ainsi, à l'heure où la fusion acquisition a perdu de sa puissance au profit de la coopération industrielle parmi les us des places financières, confrontées qu'elle furent à quelques échecs dans le domaine des produits complexes et chargés d'une forte identité tels que l'automobile, on peut raisonnablement considérer que le "marché" de la formation supérieure ne se verra pas à tout prix contraint dans une uniformisation sans réel intérêt. Même si c'est un pas que l'OMC a franchi puisqu'il y est question d'engager les négociations sur les règles commerciales du marché mondialisé de l'enseignement supérieur.

 

Échanges entre écoles

« Les grandes écoles sont petites, incroyablement petites. […] Elles ont une visibilité qui est forcément faible, ou très faible. »²
« C'est bien le problème de la taille critique qui est le problème principal, [Il faut] que les écoles françaises réalisent, comme les entreprises l'ont fait depuis plusieurs décennies, en France et en Europe, qu'elles doivent atteindre cette taille critique. Elles ne pourront pas se maintenir dans la durée dans une logique d'excellence, si elles ne se regroupent pas sous des formes qui ne sont pas forcément la fusion pure et simple . Comme les entreprises, elles peuvent inventer des synergies, bien sûr respectueuses du meilleur de la culture qu'elles ont su créer. »³

Concernant l'Ensam, le mouvement de rapprochement établi avec trop peu d'établissements doit se réamorcer au plus vite, sans pour autant viser la fusion. Les méthodes de travail en réseau permettent de créer les contacts nécessaires à la mutualisation des moyens et des expériences, lorsque celle-ci est souhaitable.
De telles communautés de pratiques permettent en outre de développer des plates-formes et de repérer les bonnes pratiques. In fine, les écoles remplissent leurs missions de formation avec une meilleure qualité pour leurs usagers et répondent mieux aux attentes des entreprises.

 

Place du Conseil d'Administration (CA) de l'Ensam

Le conseil d'administration définit la politique générale de l'École, le directeur général prépare et exécute ses délibérations&sup4;.

La réflexion stratégique du conseil fera donc l'objet d'une animation réelle et permanente afin de brasser et d'enrichir la connaissance de chacun de ses membres sur les voies stratégiques possibles, celles qui s'ouvrent en permanence, celles dont il convient d'en faire l'approche avec prudence. Il apparaît indispensable que les membres du CA puissent assumer leur lourde responsabilité en toute connaissance de cause, en transparence. Il apparaît non moins incontournable pour le directeur général de recueillir en permanence les avis des membres du conseil, leurs critiques et leurs réflexions afin d'avancer au plus près des intérêts de l'École nationale supérieure d'Arts & Métiers.

Or la seule fréquence des réunions du conseil ne permet pas une telle proximité, ses différentes commissions seront mises à profit de manière optimale. Enfin, l'animation des réflexions au sein du conseil d'administration constitue l'occasion exemplaire de développer un travail collaboratif entre ses membres et une communication maîtrisée avec l'ensemble des personnels, usagers et personnes intéressées par la vie de l'établissement.
Ces débats ouverts, sereins parce qu'organisés et ainsi enrichis, conduiront à éclairer au mieux les membres votants du conseil tout en améliorant le rayonnement de l'École par la meilleure compréhension des politiques développées. L'époque actuelle exige, non la publicité des séances du conseil mais celle des enjeux qui président à l'administration de l'École et des débats qu'ils suscitent.

Concernant en particulier la rotation des personnels, très importante durant le mandat qui s'ouvre du fait des départs en retraite, il est urgent d'en déterminer le profil pour la décennie à venir, de définir la politique de remplacement idoine et de fixer les indicateurs de suivi de sa mise en œuvre. Mieux, on développera la réflexion autour de la meilleure animation des statuts des enseignants-chercheurs et des techniciens ; l'enseignement de la technologie offre de nombreux exemples dans le monde pour y puiser l'optimum en ce domaine et stopper ce sentiment destructeur des meilleures volontés : le sentiment répandu parmi les personnels, de la fin de la culture technologique en France et en tout cas à l'Ensam cependant qu'elle reste florissante ailleurs .


1 Pierre Delaporte, président d'honneur d'EDF, Actes du colloque du 11 mars 2005 au Conseil économique et social : « L'avenir des Grandes Écoles : un nécessaire partenariat avec l'entreprise ».
2 Pierre Delaporte. Ibid.
3 Frédéric Lemoine, Ibid.
4 Décret (n°90-370) portant statut de l'Ensam, art. 21 & 22.

 
       
   
 
   
 
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