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Les savoirs

On reconnaît à Wilhelm von Humboldt, fondateur en 1810 de la "Humboldt Universität zu Berlin", la paternité du concept de l'unité de l'enseignement et de la recherche, de la création à la transmission des savoirs¹. Son modèle s'est répandu dans le monde entier. À la même époque, en France, Napoléon organisait l'Université d'une part et les futures Grandes Écoles de l'autre, avec des tutelles et des objectifs différents. Le CNRS viendrait plus tard s'insérer dans le dispositif, à la source de la création des savoirs, déterminant un système original de genèse, de valorisation et de transmission des savoirs techniques et scientifiques français.

Les évolutions actuelles nous conduisent à dématérialiser la plus importante partie de l'information et les lieux géographiques perdent leur prégnance au profit des réseaux dits virtuels, mais qui seraient plutôt immatériels. Dès lors les superbes bibliothèques jalousement closes et réservées aux initié(e)s, centre et fierté de l'Université ancienne ont conservé leur charme mais ont perdu de leur précieuse utilité. En corollaire, le contexte stratégique mondial de la distribution du savoir s'est profondément modifié et désormais seule compte la qualité de la formation et de la recherche... et son ouverture à l'international et aux étrangers.

« Il y a beaucoup d'espoir parce que [.] la qualité de la formation est indéniable. Mais le système des écoles françaises est beaucoup, et j'insiste, beaucoup trop fermé. »² conclut Olivier Fleurot. Il ajoute trois points à son appréciation :
•  La réputation d'une école se fait par ses anciens, invariablement celles qui recrutent beaucoup d'étrangers sont internationalement connues (INSEAD, London School of Economics,.), mais envoyer ses étudiants à l'étranger n'a aucun effet pour cet aspect ;
•  Nos écoles n'ont pas de masse critique, capitale pour la notoriété et le financement ;
•  Quel type d'ingénieur faut-il former pour 2010 : de recherche, de production ou manager ? Cet arbitrage est des plus urgent.

Pour l'Ensam, peut-être s'agit-il moins de faire un choix absolu que de donner au Conseil d'administration les éléments qui lui permettent de déterminer et ensuite réguler la proportion optimale de ces trois types d'ingénieurs, tous trois éminemment respectables dans les vocations qu'ils supposent et tous trois éminemment utiles à la Société, son économie et ses entreprises. Mais probablement pas en part égales.

 

1 Information détaillée : http://zope.hu-berlin.de/ueberblick/geschichte/hubdt_html
2 Olivier Fleurot, Chief Executive Officer of the Financial Times.

 
       
   
 
   
 
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